COLOMBIE 11/2014 : VALLEE DE COCORA
Se rendre dans la vallée de COCORA c'est partir de la place centrale de SALENTO en Jeep WILLYS. On peut être nombreux dans ce véhicule, les marchepieds à l'arrière permettant de se tenir debout, ah ah ah!
Paysage montagneux mais très vert de prairies, la rivière QUINDIO, des ruisseaux, des pâturages et quelques fincas (fermettes) ça et là : vision assez idyllique... cela ferait penser de nouveau à la SUISSE.
La voiture remonte dans la vallée jusqu'à un "terminus"
Notre véhicule
De là, il faut emprunter les sentiers.
Il pleut souvent - et c'est le cas au moment où nous montons - les sentiers sont donc passablement boueux.
Les gens qui redescendent de la "promenade", trempés jusqu'aux os et un "poil" crottés, mettent dans l'ambiance, ah ah ah!
Bon nombre de vaches et de veaux croisés, au loin on distingue des taureaux, l'occasion de nous rappeler que la COLOMBIE est également un pays de "corridas".L'on arrive ensuite au niveau des 1ers palmiers à cire (le Ceroxylon quindiuense)
.
4ème arbre le plus haut du monde, certains disent que les plus âgés peuvent atteindre 70m de hauteur (il semble plus sûrement plus de 50m)
Les palmiers que nous voyons au milieu de ce paysage "helvète" ou "irlandais" ou "écossais"... ont pour certains un âge respectable.
Le guide qui nous accompagne nous indique que certains auraient 170 ans!
Vaches, prairie, ruisseau...
Veau
Au sol une pelouse qui s'apparente un peu à une mousse, comment dire, c'est "mou". Un peu comme des "pozzines"
Au milieu de cette zone, de manière parfois clairsemée, les palmiers. Sur les hauteurs, les palmiers sont plus regroupés.
Vallée de COCORA - Palmiers à cire
Vallée de COCORA - Palmiers à cire
Vallée de COCORA - Palmiers à cire
Vallée de COCORA - Palmiers à cire
C'est toute une histoire pour qu'un palmier à cire pousse!
En effet, la graine peut rester deux années dans le sol sans que l'arbre ne pousse.
De plus la "pelouse" formant une espèce d'épais "tapis", la graine ne parvient pas toujours à atteindre le sol.
Ces prairies risquent d'empêcher que les arbres ne se reproduisent... à terme sa survie est menacée
On ne trouve qu'en COLOMBIE ce paysage avec cet arbre.
Le palmier à cire a des racines peu profondes. La racine centrale doit descendre à un mètre du sol seulement.
En revanche, les racines s'étalent.
Cela permet, dans cet environnement battu par le vent, aux arbres de ployer (et parfois de beaucoup) mais de ne pas rompre.
L'existence de cet arbre devenu un symbole de la COLOMBIE (arbre national) a conduit le Président Belisario BETANCUR à le déclarer espèce protégée (Loi 61 de 1985)
(Pour un peu de détail cf les 2 liens ci-dessous)
La vallée Cocora () est a). La vallée fait partie du Parc National Naturel Los Nevados , incorporé dans le parc national existant par le gouvernement colombien en 1985. Ce est le lieu principal ...
Sur "l'histoire" de la Vallée de COCORA
Les troncs des palmiers à cire comportent des stries horizontales, un peu de manière régulière. Certains ont pensé que cela permettait de mesurer l'âge de l'arbre.
En fait, non, car ces stries correspondent à l'endroit où il y avait des feuilles. Elles sont ensuite tombées, laissant ainsi la trace de leur "passage"...
Vallée de COCORA - Palmier à cire, les stries
Vallée de COCORA - Palmiers à cire
Vallée de COCORA - Palmiers à cire
Vallée de COCORA - Palmiers à cire
Les Indiens de la région connaissaient très bien cet arbre.
HUMBOLDT les a découvert ensuite...
Le nom de palmier "à cire" vient du fait que les Indiens grattaient un petit peu de l'écorce pour en recueillir une sorte de "poudre" qu'ils faisaient chauffer. Ils obtenaient alors une sorte de graisse.
De cette graisse ils se servaient pour confectionner des bougies, chandelles (c'est pour cela qu'on parle de "cire").
Mais notre guide nous raconte qu'ils se servaient également de cette graisse pour enduire leurs vêtements.
Pour les imperméabiliser.
Cela a donné une idée aux Européens (particulièrement Allemands), c'est de se servir du produit de cette écorce pour "imperméabiliser" les bâteaux.
L'arrivée d'autres produits de substitution, plus tard, a heureusement permis de ne plus exploiter les "palmiers à cire"...
Un sursis pour cet arbre menacé par l'environnement qui se trouve à ses pieds, on l'a vu plus haut : la prairie.
Il est possible d'emprunter des sentiers qui traversent la forêt, on y trouve plus haut une maison qui propose au regard des touristes des ... colibris!
La vallée de COCORA est magique car qu'il y pleuve ou pas l'endroit ne peut laisser indifférent.
La brume omniprésente mais très mouvante, qui cache parfois complètement, d'autres fois partiellement les palmiers ajoute du cachet à l'endroit, on devine alors comme "l'ombre" des palmiers. Ce serait presque un endroit propice à concevoir des... légendes...
Tout en haut se trouve le parc de "los Nevados", montagnes enneigées. Mais la randonnée qui mène à ces montagnes est autrement plus longue (et plus ardue)
Petit diaporama sur la vallée de COCORA
Le Céroxyle de Quindío ou Palmier à cire du Quindío (Ceroxylon quindiuense ) est une espèce de palmiers du genre qui appartient à la sous-famille des Ceroxyloideae . L'espèce est présente s...
Sur le Palmier à cire...
Vallée de COCORA - Palmiers à cire
Vallée de COCORA - Flore
Vallée de COCORA